L’histoire

Après la légende un peu d’histoire…

La région était déjà occupée par des gaulois, comme en témoigne de nombreuses sources d’eau dans lesquelles est plongé un tronc d’arbre évidé comme c’était l’usage chez les celtes.

On peut penser que le culte de saint Antoine est la christianisation d’une coutume celtique ou druidique.

 

Au début du XVIIième siècle…

Les villageois de Fays et de Nirvalet, village disparu lors de la grande peste, demandèrent de pouvoir bâtir à leurs frais une chapelle au lieu-dit Saint-Antoine. 

En 1658...

Ils reçurent l’autorisation et édifièrent une première chapelle en 1658, qui dépendit de Villers Sainte Gertrude.

En 1843...

La chapelle devint autonome. Elle devait desservir les hameaux du Burnontige et de Fays.

Bien vite la chapelle s’avéra trop petite et l’on envisagea d’en rebâtir une autre dans le bois dit « de Bomal », entre les deux villages. Mais les paroissiens s’opposèrent à ce projet. Ils préféraient garder l’ancien emplacement. Ils demandèrent donc de reconstruire sur l’ancien site. Ce qui leur fut accordé en 1845.

En 1863...

Le presbytère brûla. On en reconstruisit un nouveau en 1873. Les ruines restèrent jusqu’en 1951.

L’abbé Jean-Joseph Tigny fut le premier curé de la paroisse autonome de Saint-Antoine et y resta jusqu’en 1875. Il se mit à débroussailler et à convertir en terre labourable quatre hectares de terres couvertes de bruyères et encombrés de cailloux. Il aurait transporté à la brouette environ 4000 mètres cubes de pierres et de pierrailles.

Le pélerinage en 1913

Le pélerinage en 1935

Depuis 1983...

Il y eut aussi l’abbé André Choque, curé de Saint-Antoine de 1983 à 1995. Aidé par le diacre Max Licher et sa femme Marie Cliteur, il a construit un autel extérieur sous une grande verrière, un parking, des garages adossés au presbytère et une cafétéria pour accueillir au mieux les pèlerins.

En 2015...

La chapelle a brûlé. Mais ce n’est plus qu’un lointain et mauvais souvenir : entièrement restaurée, elle accueille à nouveau les nombreux pèlerins.