Saint-Antoine

Le pélerinage

Autrefois, un grand pèlerinage était organisé le jour de la fête de St-Antoine, le 13 juin, puis, plus tard, le dimanche le plus proche.

C’était un pèlerinage qui, à la mode d’autrefois, ressemblait plus à une foire, avec des échoppes de marchands tout autour de l’église.

Actuellement, le pèlerinage de St-Antoine n’a rien perdu de son attrait, bien que le côté folklorique a fortement diminué.

Bien au contraire, pour répondre aux souhaits des nombreux pèlerins, la fête s’étale sur plusieurs jours..

Le sanctuaire de Saint-Antoine est un site merveilleux entouré de forêts et de prairies. Il n’en a pas toujours été ainsi. Autrefois le paysage était monotone et désolé. C’était la fagne toujours la même et celui qui s’y perdait, surtout en hiver, risquait d’y mourir.

C’est ce qui arriva à un berger au XVIIème siècle. C’était l’hiver et il avait perdu son chemin. Il faisait déjà nuit et la peur le tenaillait. Il se souvint alors des croyances de sa mère et il invoqua Saint Antoine. Aussitôt il buta sur un buisson qu’il reconnut et qui lui permit de s’orienter.

En remerciement, il construisit à cet endroit un petit autel sur lequel il déposa une statue du saint. C’est, selon la légende, là l’origine des pèlerinages d’aujourd’hui.

Plus tard, le Seigneur du lieu, évincé par son frère, vint se réfugier à cet endroit. Il vivait en ermite, connu sous le nom de Noirbroqua. Toujours populaire dans la région, plusieurs lieux-dits et autres bâtiments gardent encore son souvenir.

Saint-Antoine

La légende